Dans toutes les régions de France, l’installation de certains centres de soins font l’objet de critiques
En Normandie, loin des grands discours, nous prônons l‘efficacité. L’ordre régional et l’URPSCDLN (sous la précédente présidence « les CDFs ») ont suivi ces créations depuis l’origine dans le but de protéger les patients d’éventuelles dérives. Nous avons en effet constaté que certains de ces centres, qui se disent « sociaux », et qui dans leurs dossiers de création indiquent soigner tous les patients, ne s’installent jamais dans des zones sous dotées, mais dans les centres-villes plutôt classifiés « zones surdotées »
Sans relâche, nous avons informé nos tutelles et alerté sur les risques de renouvellement des scandales tels que ceux de Dentexia ou Proxidentaire.
Le directeur de l’ARS, Mr Thomas DEROCHE, sensibilisé à ce danger potentiel a missionné sa cellule « inspection contrôle » en liaison avec l’Ordre pour visiter les centres de soins à risque.
Cette initiative a déclenché le contrôle d’un centre dentaire en Normandie, lequel présentait un nombre important de dysfonctionnements et d’anomalies pouvant potentiellement mettre en danger les patients, s’agissant en particulier des protocoles d’hygiène et de stérilisation des instruments rotatifs.
Une lettre a été adressée aux 16000 patients ayant fréquenté ce centre depuis son ouverture afin de leur proposer une recherche Hépatite B, C et HIV.
Espérons que les centres de soins vont être beaucoup plus attentifs à l’hygiène et à la stérilisation, dans l’intérêt des patients et que d’autres affaires ne verront pas le jour.
Il conviendra également d’être vigilants aux fraudes à l’assurance maladie et les « échanges financiers » entre sociétés, comme il s’en produisait chez Dentexia, pratiques qui seront combattues avec détermination.
Pour rappel les soins et les prothèses des patients laissés en déshérence par Dentexia ont été pris en charge par l’Assurance Maladie. Le principe de mutualisation des pertes ne peut plus être accepté, nos responsables politiques devant enfin en prendre conscience et permettre à l’ARS d’exercer un contrôle plus large à l’égard des centres qui ne respecteraient pas les règles.
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